A l’ouverture de l’audience le juge a demandé  à l’homme d’affaires  Souleymane Ould Daddah de se présenter devant le tribunal.  Il a été interrogé sur  une société indienne. En 2011 il a dit que le  FADES avait décidé de financer un projet d’électrification de Nouadhibou. En 2013 un avis d’appel d’offre a été  lancé par le SOMELEC  et  qu’il s’est intéressé à ce sujet, il a  pris contact avec deux  sociétés l’une  saoudienne et l’autre indienne. Les deux sociétés ont coopère dans ce cadre et ont été représentés par sa société à lui. Une caution de plus de 14 millions de dollars a été déposée par la société. Il a déclaré avoir remarqué plus tard que la société saoudienne était plus intéressée par le gain qu’autre chose. Finalement les 2 sociétés   n’ont pas pu s’entendre. La société saoudienne s’est débarrassée de l’indienne Kalpataru et a tenté de la remplacé par une société marocaine  ou une autre espagnole. Mais la coopération entre les sociétés a fait long feu.

Au bout d’un certain temps la Somelec a liquidé la caution bancaire. La sociét indienne s’est retrouvée seule face à ses ennuis car c’est elle qui avait déposé la caution. Ould Daddah a déclaré qu’au bout d’un moment la société indienne  Kalpataru a intenté une action en justice. Souleymane Ould Daddah a souligné qu’il s’est engagé  dans ans cette affaire devant la justice. En fin de compte après de nombreuses tentatives un accord a été trouvé entre les parties.

Quelques mois plus tard il a dit avoir remarqué que des négociations ont été nouées entre  Kalpataru et la Somelec. Après avoir constaté que ses ex partenaires avaient une attitude suspecte à son égard Ould Daddah  sa mené des investigations. Il a appris que les indiens  se rendaient régulièrement dans une maison à Tevragh Zeina. Il saura plus tard que Ould Msabou l’époux de Asma Abdel Aziz y habitaient.

Il a appris plus tard qu’un contrat a été signé entre la Somelec et la société indienne. Ould Daddah a dit qu’il avait contacté  l’un de ses amis influent auprès de Mohcen el Haj ancien président du Sénat. En concertation avec son ami il a décidé de porter plainte contre la société indienne. Un courrier a été envoyé  à la sociét indienne qui a refusé de le réceptionner. Il l’a renvoyé par DHL  et il dira qu’il a  été conctaté par Mouhcen Ould Haj qui lui a dit de cesser « les harcellemnts » à l’encontre de  Kalpataru sinon il sera envoyé en prison par Mohamed Abdel Aziz. Le juge lui a demandé s’il a cru à cette menace et s’il lavait prise au sérieux «. « Bien sur » a-t-il répondu et toute la salle a éclaté de rire.

Maitre Moulaye Ely avocat de Aziz a pris la parole et a demandé si Ould Daddah peut témoigner devant la justice que le contrat entre les partenaires et la Somelec. Ce dernier a reconnu que les choses s’étaient passées dans  l’ordre.