Dans une déclaration publiée ce mercredi, une personnalité publique mauritanienne a tenu à répondre aux vives critiques suscitées par ses récentes prises de position sur la question migratoire. Visé par des commentaires l’accusant de racisme, l’auteur a dénoncé ce qu’il qualifie d’« offense grave » et a apporté une série de clarifications jugées nécessaires.
« Le racisme n’est ni une orientation ni un choix pour moi. Je le considère comme un mal fondamental, contraire à l’islam, à l’unité nationale et à la coexistence entre les différentes composantes de notre société », a-t-il affirmé. Il a ajouté que toute discrimination fondée sur la couleur ou l’origine revient à contester la création divine.
Concernant la régulation de la migration, il a rappelé qu’il s’agit d’une prérogative étatique légitime, à condition que deux principes soient respectés : l’égalité de traitement entre tous les migrants, sans distinction d’origine géographique ou ethnique, et le respect des droits humains dans toutes les procédures de régularisation ou d’expulsion.
L’intervenant a insisté sur l’importance d’adopter une approche fondée sur la justice et l’équité : « Notre pays, la Mauritanie, possède des prolongements au nord comme au sud. Il est de notre devoir de préserver des relations fraternelles avec tous nos voisins et de rejeter toute forme de xénophobie ou de repli identitaire. »
Il a conclu en rappelant que l’avenir de la Mauritanie réside dans sa capacité à vivre harmonieusement dans la diversité, en promouvant une citoyenneté égalitaire et une justice accessible à tous.