Le drame s’est noué dans une localité située non loin de Mbout, où trois enfants âgés de 5 à 7 ans ont été retrouvés morts de soif ce mardi dans la zone d’Al-Hamdda . Une tragédie qui aurait pu être évitée, si une vigilance élémentaire avait été exercée.

Lundi, les trois enfants avaient quitté leur village pour suivre le bétail familial, seuls, sous un soleil de plomb, dans une région frappée par une vague de chaleur accablante. Aucun adulte pour les accompagner. Aucun encadrement. Une négligence parentale grave, dans un environnement où chaque déplacement peut se transformer en danger mortel.

Alors que les familles rurales vivent souvent dans des conditions précaires, rien ne saurait justifier qu’on confie à des enfants en bas âge une telle responsabilité. Laisser des petits de 5 ou 6 ans partir seuls derrière des animaux, c’est exposer sciemment leur vie, surtout dans un contexte climatique aussi hostile.

Au-delà de la défaillance des institutions, ce drame révèle aussi un manque de conscience de certains parents, qui, par habitude ou résignation, confient des tâches inadaptées à leurs enfants. L’éducation à la protection de l’enfance, la sensibilisation aux risques et la vigilance familiale doivent devenir des priorités urgentes, au même titre que l’action publique.

L’heure n’est plus seulement au deuil, mais à une prise de conscience collective. Car il ne s’agit pas seulement d’un accident : il s’agit d’une faute.

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