Béchir El Hassen, fils aîné de l’homme d’affaires Moulaye El Hassen, était autrefois considéré comme une figure prometteuse dans le monde des affaires en Mauritanie, et aujourd’hui, 40 ans après, la déception est apparemment au rendez-vous. En quarante ans Béchir n’a jamais réussi la moindre affaire et les seuls bénéfices qu’il a pu engranger sont ceux réalisés au détriment et grâce à Mattel dont il est l’un des actionnaires à travers la société COMATEL dont il a hérité lui, ses frères, ses sœurs et sa maman. Cependant, son parcours a pris un tournant sombre avec son arrestation et son inculpation récentes pour escroquerie avec l’ancien Directeur général de Mattel le français Dominique Saint Jean. Tous deux avaient saigné à blanc sans vergogne la société Mattel.
Dès son jeune âge, Béchir El Hassen s’était démarqué par son aisance financière. Au lycée, il était le seul élève à venir à l’école en coupé sport, ce qui lui a valu une certaine notoriété parmi ses pairs. Son aura de privilégié né avec une cuillère d’argent à la bouche lui a permis de se constituer un réseau de relations dans les cercles étudiants du pays.
Après le décès de son père, Béchir se mit à dilapider l’héritage que son père a mis plusieurs décennies à construire. Il se mit à fréquenter les endroits chics, branchés et bling-bling de la planète et à vivre comme un rentier. Eternellement avec un sourire charmeur et engageant pour mettre en confiance et ainsi mieux tromper son vis-à-vis. Tous les projets qu’il initie meurent dans l’œuf et ne sont souvent qu’un subterfuge pour soutirer de l’argent à ses partenaires. De l’agence de microcrédit à la concession automobile tous connaissent le même sort. Les seuls gains qu’il aurait engrangés de toute sa carrière sont ceux soutirés souvent frauduleusement à Mattel. En trente ans de carrière on ne lui connait aucune création d’emploi ni intervention dans le domaine social et humanitaire. Un de ses amis qui le connaissent bien le qualifie d’arme de destruction massive pour Mattel pour les entreprises et les banques. Il suffit qu’il les approche pour les bouffer et les détruire comme le ferait de l’acide.