Selon les récentes observations rapportées par la Société astronomique de Djeddah, la Terre connaîtra durant les mois de juillet et août 2025 une série d’anomalies rotationnelles marquées par des jours parmi les plus courts jamais enregistrés depuis le début des mesures précises. Ce phénomène est attribué à une accélération imprévue de la vitesse angulaire de rotation terrestre, mesurée en millisecondes – soit des écarts de l’ordre du millième de seconde par rapport à la durée conventionnelle du jour sidéral moyen.
En conditions normales, la Terre effectue une rotation complète sur son axe toutes les 86 400 secondes (24 heures). Toutefois, depuis l’année 2020, les horloges atomiques — références absolues en matière de temps — ont commencé à détecter une contraction marginale mais significative de la durée de certaines journées, traduisant une modification de la dynamique interne de la planète ou de son interaction avec les forces gravitationnelles externes (telles que les effets de marée ou les redistributions de masse).
Un exemple récent : le 5 juillet 2024, la durée du jour a été plus courte de 1,66 milliseconde par rapport au jour moyen de référence, établissant un nouveau record de brièveté dans l’ère des mesures modernes.
Les modèles actuels prédisent que trois des jours les plus courts de l’année – voire du siècle – se produiront aux dates suivantes :
• 9 juillet 2025 : durée inférieure de 1,30 milliseconde
• 22 juillet 2025 : déficit de 1,38 milliseconde
• 5 août 2025 : écart négatif de 1,51 milliseconde
Bien que ces écarts paraissent infimes, ils soulèvent des préoccupations dans les milieux scientifiques et technologiques, notamment en ce qui concerne la précision des systèmes de positionnement par satellite (GNSS), la synchronisation des réseaux mondiaux de télécommunication, et le maintien du Temps Universel Coordonné (UTC). Si cette tendance se confirme, elle pourrait à terme nécessiter des ajustements tels que la suppression de secondes intercalaires négatives, une mesure jamais encore mise en œuvre dans l’histoire moderne du temps.
