Le premier vice-président de la société britannique British Petrolium (BP), Felipe Arbelaez, a déclaré que sa société examinait la possibilité de produire l’hydrogène vert à grande échelle en Mauritanie.
Arbelaez s’exprimait lors de l’ouverture du premier forum africain pour l’accélération du financement de l’hydrogène vert dont les travaux ont commencé jeudi à Nouakchott.
Il a ajouté que BP cherchait à investir largement dans les énergies à faible émission de carbone – telles que l’hydrogène vert- et chercherait également des moyens d’aider les particuliers et les entreprises à réduire plus rapidement les émissions de carbone.
Selon Felipe Arbelaez la Mauritanie est un bon exemple pour atteindre les deux objectifs ensemble, ajoutant que sa société travaille actuellement, avec les gouvernements mauritanien et sénégalais à développer le projet Grande tortue-Ahmeyim, l’un des projets de gaz naturel liquéfié les plus innovants dans le monde.
Il a encore dit que sa société s’engage à disponibiliser au monde l’hydrogène à faible émission de carbone puisqu’elle estime qu’il a un rôle vital dans le système énergétique, car il est nécessaire de se débarrasser du carbone dans les transports lourds et les secteurs où il est difficile de l’atténuer.
Selon lui à l’horizon 2050 le quota de l’hydrogène à faible émission de carbone sera de 21% sur le marché énergétique primaire.
Le premier vice-président de la société britannique a ajouté que le développement réussi de projets d’hydrogène vert nécessite des énergies renouvelables pour faire fonctionner l’électrolyseur.
Dans ce domaine le continent africain dispose d’un important potentiel dans de nombreuses régions qu’il s’agisse de l’énergie éolienne ou solaire, car le domaine a également besoin d’expérience dans la gestion et le développement de projets énergétiques profonds de manière sûre et efficace, et BP peut aider en cela.
Il a enfin rappelé que sa société a plusieurs intérêts commerciaux et du fret dans le monde ce qui lui garantit une situation confortable pour développer les centres d’exportation de l’hydrogène à une grande échelle dans le monde, étant à mesure de le produire et de le transporter là où on en a besoin.
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