Les passionnés des débats philosophiques, linguistiques dans les manuels scolaires, les revues Ethiopiques entre autres, vivent des moments de  grands deuils avec la mort ce jour de Pathé Diagne. Traducteur du Coran en wolof, cet homme brillant qui ne se derobait d’aucun débat d’idées  a élevé la Pensée africaine à des seuils qui lui manque aujourd’hui. Me reviennent ces joutes aux colloques linguistique, en marge du Fespam à Brazzaville en 2008, hommage à Alioune Diop à Dakar en 2010, aux côtés de Théophile Obenga, Stanislas Adotevi. et les multiples tapes de mains au Fespaco à Ouaga en compagnie de Sembène Ousmane, à Présence Africaine, avec cet autre monument parti lui aussi il y a un an, Jean-Pierre Ndiaye, les rencontres étaient nombreuses et riches avec cette Langue que perd l’Afrique ! « Nos langues sont nos identités, elles devraient mériter nos engagements », disait celui qui s’était investi dans le sillage de Cheikh Anta Diop dont il poursuivra l’œuvre jusqu’à l’instinction de la voix! Paix à toi Bakary…

Bios Diallo