Le président de la Cour des comptes, Ould Ahmed Taleb, a précisé lors d’une conférence de presse que le dernier rapport de son institution n’a révélé aucune pratique pouvant être qualifiée de fraude ou de détournement dans les dossiers audités.
Il a expliqué que des dépenses imputées à un mauvais poste budgétaire ne constituent pas nécessairement un détournement, tout comme l’absence d’assurance obligatoire ne signifie pas une perte financière, mais traduit plutôt une non-conformité à corriger à l’avenir.
M. Ould Ahmed Taleb a insisté sur le fait que l’objectif du rapport n’est ni de stigmatiser ni d’accuser, mais d’ouvrir un débat constructif sur l’amélioration de la gestion des ressources publiques. La publication de ce document s’inscrit dans une dynamique nationale visant à promouvoir une gestion efficace et responsable au service du pays.
Il a mis en garde contre toute tentative d’utiliser ce rapport pour déstabiliser la situation politique ou pour régler des comptes personnels ou partisans. Selon lui, ce document doit être perçu comme un outil de réforme et de progrès, et non comme une source de polémiques.
Qualifiant la diffusion du rapport de geste transparent, M. Ould Ahmed Taleb a souligné la volonté commune de l’État et de la Cour de bâtir une administration plus performante et intègre. Il a appelé à un accompagnement du travail de la Cour par un suivi objectif, responsable et constructif, dans le respect des faits.
Lors de la conférence, il a répondu aux questions des journalistes, notamment à une interrogation directe le concernant personnellement sur des accusations de mauvaise gestion. Il a fermement rejeté ces allégations, réaffirmant la transparence et la rigueur avec lesquelles la Cour des comptes exerce ses missions.
Ould Ahmed Taleb a également lu un communiqué précisant que le rapport de la Cour ne condamne personne pour corruption et que ce qui y est mentionné relève de mesures de transparence et non de faits de corruption.
Enfin, il a assuré que la Cour poursuivra son travail avec transparence et rigueur afin de garantir que chaque centime dépensé serve véritablement l’intérêt du pays et de ses citoyens




