Au Mali, la situation se détériore à un rythme inquiétant. La pénurie de carburant s’accentue à la suite du blocus imposé par des groupes armés affiliés à la Katiba Macina sur plusieurs axes frontaliers, paralysant l’approvisionnement du pays. Selon plusieurs observateurs, la semaine à venir sera déterminante pour l’avenir politique et économique du Mali.
Dans ce climat de tension, des accusations d’ingérence étrangère refont surface. Certains estiment que la France, soutenue indirectement par des pays occidentaux, chercherait à contrer l’influence croissante de la Russie au Sahel, après le rapprochement stratégique entre Bamako et Moscou.
À l’intérieur du pays, la gestion de la transition continue de susciter des critiques. Le pouvoir malien, jugé intransigeant, fait face à des frictions diplomatiques avec plusieurs voisins, notamment l’Algérie et la Mauritanie, sur fond de méfiance régionale et de rivalités politiques.
Alors que la population subit les conséquences directes du blocus et de la crise énergétique, les appels se multiplient pour éviter une nouvelle escalade dans un pays déjà fragilisé par plus d’une décennie de conflit




