Selon le quotidien The Wall Street Journal, la Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affiliée à Al-Qaïda, poursuit sa progression vers la capitale malienne, Bamako, faisant craindre une nouvelle détérioration de la situation sécuritaire dans le pays.

Cette avancée des groupes armés intervient dans un contexte déjà extrêmement tendu, marqué par une pénurie aiguë de carburant qui paralyse la capitale et un affaiblissement notable des forces armées maliennes. Plusieurs observateurs estiment que l’État malien fait face à une double crise, à la fois énergétique et militaire, qui menace la stabilité du régime et la sécurité de millions de civils.

Les zones rurales du centre et du nord du Mali seraient désormais largement sous l’influence des groupes djihadistes, tandis que leur présence se renforce progressivement dans le sud du pays, une région longtemps considérée comme un bastion sûr.

Alors que Bamako tente de contenir la crise et de rassurer la population, la perspective d’une avancée djihadiste vers la capitale fait planer le spectre d’une nouvelle phase d’instabilité dans un pays déjà fragilisé par des années de conflit et d’isolement diplomatique.

Shems Maarif avec The Wall Street Journal

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