Le Centre mauritanien de recherches océanographiques et des pêches (IMROP) a tiré, ce mardi, la sonnette d’alarme sur l’état préoccupant des ressources halieutiques du pays, en particulier les poulpes et les céphalopodes, essentiels à l’économie nationale et à l’équilibre écologique.

Dans un communiqué scientifique publié à Nouadhibou, l’IMROP dénonce la surexploitation croissante de ces espèces, liée à la présence massive de flottes étrangères (turques, chinoises, russes, sénégalaises…) mais aussi à la multiplication de la pêche illégale locale, appelée « gazra », qui échappe aux mécanismes de contrôle.

L’Institut estime que les politiques actuelles sont dépassées. Il appelle à un renforcement des dispositifs de surveillance maritime, à une lutte accrue contre la corruption, et à une plus grande transparence dans la gestion des données scientifiques.

« Préserver nos ressources halieutiques, c’est préserver l’avenir du pays », avertit l’IMROP, qui exhorte l’État, les pêcheurs et la société civile à un sursaut collectif.

Le message est sans ambiguïté : le temps presse, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard

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