Nouakchott – Une proche de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a vivement critiqué, ce samedi, le contenu du dernier communiqué du parquet relatif à l’état de santé de l’ex-chef de l’État, estimant qu’il s’inscrit dans une logique d’« humiliation calculée » et de « vengeance politique ».
Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, elle s’interroge :
« Quel objectif cherche-t-on à atteindre à travers la publication de tels bulletins médicaux simplifiés, si ce n’est poursuivre l’entreprise de harcèlement contre un homme malade, âgé de plus de soixante ans, privé de liberté et de moyens de défense ? »
La même source déplore que la justice ait minimisé l’état de santé de l’ancien président en évoquant de simples examens, alors qu’il a été opéré d’urgence quelques heures plus tard au Centre national des maladies cardiaques pour une intervention de cathétérisme.
Elle accuse les autorités judiciaires de chercher à manipuler l’opinion publique, tout en dénonçant une atteinte à la vie privée du détenu :
« Depuis quand est-il légal ou légitime de publier des informations médicales d’un prisonnier sans son accord ni celui de ses avocats ? Où sont les réactions des institutions de défense des droits de l’homme face à ce type de pratiques ? »
La proche de l’ancien président voit dans cette stratégie une volonté manifeste de briser psychologiquement Mohamed Ould Abdel Aziz et d’user de sa santé comme d’un levier politique.
- Elle conclut en affirmant que « la vérité finira par triompher » et que « le peuple mauritanien ne restera pas insensible à ces dérives ».