Un dispositif policier sévère et un peu trop zélé a provoqué le 1er incident de la journée entre le service d’ordre et l’ensemble des avocats ( toutes parties confondues). La tentative de présenter cet incident -clos par un accord respectueux des droits des avocats -comme n’ayant opposé que ceux de la défense de Ould Abdel Aziz est totalement de mauvaise foi.
Le démarrage du procès a été émaillé d’incidents de procédure que les avocats de M. Ould Abdel Aziz ont multipliés. Ils ont obtenu gain de cause en définitive sur le problème de la participation au procès de certaines organisations de la société civile, à titre de partie civile en estimant non remplies les conditions de leur qualification comme partie au procès. Les juges leur denient cette qualité et elles ne seront donc plus présentes comme telles au procès. Sauf si elles obtenaient gain de cause en appel. C’est une rupture complète avec des précédents de participation de ces ONG dans des procès de ce type, sous le règne de M. Ould Abdel Aziz : vérité d’hier, erreur d’aujourd’hui ! C’est de bonne guerre.
La défense conteste également la mise en état d’arrestation de Ould Abdel Aziz à la veille de l’ouverture du procès et exige qu’il se présente en prévenu libre. La question sera sûrement abordée dès demain. Avec d’autres tout aussi importantes. Avant que les parties n’entrent vraiment dans le vif du sujet, à savoir le contenu du dossier et la réalité des graves accusations qui pèsent sur les inculpés…
Maître Lo Gourmo Abdoul