Le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Mohamed Ould Khaled, a présenté ses « profonds regrets » face aux coupures répétées d’électricité qui perturbent quotidiennement la vie des habitants, notamment à Nouakchott.
Lors du point de presse gouvernemental hebdomadaire, il a expliqué que ces interruptions sont principalement causées par des infrastructures vieillissantes. « Le réseau de distribution actuel ne peut plus suivre le rythme rapide de l’expansion urbaine horizontale de la capitale. Par ailleurs, la demande énergétique ne cesse d’augmenter, atteignant son pic en octobre », a-t-il détaillé.
Quelques jours auparavant, le ministre de l’Intérieur avait lui aussi présenté des excuses publiques, cette fois pour la gestion du transport des corps des victimes d’un tragique accident de la route.
Ces deux gestes, inhabituels dans le paysage politique mauritanien, ont été salués par de nombreux observateurs comme le signe d’une nouvelle approche plus empathique et responsable. L’excuse devient politique : un langage destiné à apaiser les maux des citoyens




