« Je n’arrive pas à croire qu’un syndicaliste ait pu tenir de tels propos », s’indigne Moussa Bohli, président de l’Association des journalistes de Mauritanie, réagissant aux déclarations qu’il juge contraires aux droits fondamentaux des travailleurs.

Selon lui, l’inscription sur une liste d’intégration constitue un droit légal que nul ne peut annuler ou remettre en question. Il dénonce les pressions exercées par le ministère de la Culture sur les agents, rappelant que le dossier a été retiré de ses services après dix mois d’atermoiements et de privation de droits.

L’intégration à la fonction publique, insiste-t-il, est un droit légitime, et ne doit en aucun cas être subordonnée aux mises en scène folkloriques ou aux manifestations de façade organisées par le ministère.

Moussa Bohli met enfin en garde contre toute tentative de vider les décisions du président de la République de leur contenu équitable, qualifiant cela de forfaiture grave et d’assassinat du droit à l’état naissant.

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