Les limites de la bienséance semblent régulièrement franchies par certaines élues de l’Assemblée nationale. La députée Mariem Cheikh, suivie de près par sa collègue Ghamou, se distingue par des comportements et des propos qui soulèvent de vives inquiétudes sur la manière dont elles incarnent leur mandat.

Ce ne sont plus seulement les séances parlementaires qui sont marquées par des débordements verbaux et des provocations. Ces scènes s’étendent désormais aux rues de la capitale, jusque devant, et parfois à l’intérieur, de plusieurs institutions publiques : ministères, directions générales, commissariats de police. Partout, les mots durs, les injures et les attitudes conflictuelles s’imposent, au mépris de la retenue attendue d’élus de la République.

Des responsables de haut niveau, du président de la République aux ministres, en passant par les fonctionnaires les plus ordinaires, sont régulièrement pris à partie. Ces excès répétitifs ternissent l’image du Parlement et nourrissent un malaise croissant au sein de l’opinion publique.

Pourtant, un député est censé représenter ses électeurs avec dignité, hauteur de vue et exemplarité. Par son comportement, il incarne les valeurs de la République et sert d’exemple aux générations présentes et futures. Lorsque cette responsabilité est ignorée, c’est la crédibilité même des institutions qui en pâtit.

Face à ces agissements, des voix s’élèvent pour rappeler à l’ordre ces parlementaires, appelant à un retour au respect des règles républicaines et à la restauration de l’éthique dans l’action publique.

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