Lors d’une séance d’interpellation tenue ce mardi à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Économie et des Finances, Sidi Ahmed Ould Bouh, a été auditionné par les députés au sujet de la mise en œuvre de plusieurs projets de développement.
De manière inhabituelle, des élus issus à la fois de la majorité et de l’opposition ont exprimé une même préoccupation concernant l’état d’avancement de ces projets. Selon eux, les retards constatés sur le terrain suscitent des interrogations sur les mécanismes de suivi, d’exécution et de gestion.
Cette interpellation intervient dans un contexte où plusieurs projets financés n’ont pas encore été lancés ou sont restés à l’arrêt, malgré la disponibilité des ressources. Des enquêtes parlementaires et des rapports antérieurs ont déjà relevé certains dysfonctionnements.
Le pays bénéficie actuellement d’un climat de confiance auprès des bailleurs de fonds internationaux. Cette crédibilité lui a permis de sécuriser récemment plusieurs engagements financiers importants. Toutefois, des élus ont souligné que les défis résident davantage dans la gestion efficace de ces ressources que dans leur mobilisation.
Plusieurs députés de la majorité ont insisté, lors de la séance, sur le fait que l’interpellation des membres du gouvernement constitue un outil essentiel pour évaluer les politiques publiques. Selon eux, ce processus contribue à renforcer la gouvernance et à améliorer la mise en œuvre des programmes de développement.
La séance s’est déroulée dans un climat constructif, avec un échange de vues sur les moyens de renforcer le suivi des projets, d’accélérer leur exécution et d’assurer une meilleure transparence dans la gestion des fonds publics.