La fin de la semaine écoulée a été marquée dans les réseaux sociaux par les propos injurieux à l’encontre du juge  Haroun Oumar Ideyqby proférées par deux personnalités de l’espace médiatique.

L’incident n’aurait été qu’un fait divers, si les insultes n’avaient pas été dirigées au-delà de sa personne, certes grave parceque qu’il met en cause un juge, contre tout le groupe social auquel il est identifié.

Il s’agit d’un discours de haine nauséabond d’un autre âge, tiré des bas fonds de l’idéologie esclavagiste et visiblement destiné à provoquer des réactions du même acabit et à créer des fossés entre nos différentes communautés nationales.

Cet événement n’est pas le premier du genre et continuer à minimiser la portée de telles provocations à la haine identitaire est certainement une erreur lourde de  conséquences pour l’unité nationale.

Compte-tenu de tout ce qui précède, l’Ufp:

– condamne avec la dernière énergie les propos esclavagistes et de provocation à la haine raciale dirigés contre le juge.

– considère que la défense de la paix civile et de l’unité nationale impose à chaque patriote et à toutes les autorités publiques le devoir de barrer la route promptement à toutes les provocations à la haine intercommunautaire, d’où qu’elles viennent,

– en appelle au sens des responsabilités et de l’intérêt national de tous les partis, courants d’opinion, Ongs et personnalités pour s’engager sans tarder dans le dialogue prévu par le Pacte Républicain pour parvenir à un consensus qui garantit la préservation et la consolidation de notre unité nationale.

Nouakchott le 18/12/2023

Le Département de Communication.