Le comité international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a choisi le Mauritanien Baliou Coulibaly comme membre de son conseil d’administration, représentant de l’Afrique francophone.

 

Le processus de sélection de Mr. Coulibaly, d’ailleurs président de la coalition Publiez ce que vous payez et membre de l’ITIE Mauritanie, a été mené le groupe consultatif de la société civile au sein du comité international de l’ITIE pour siéger en tant que représentants de la société civile au Conseil d’administration international de l’ITIE pour le mandat de trois ans allant de juin 2023-2026. Ces candidats seront officiellement nommés après une élection lors de la Conférence mondiale de l’ITIE à Dakar.

 

Le processus de sélection des membres du conseil, qui comprend des représentants du gouvernement, de la société civile et des entreprises, a connu une forte mobilisation contre la nomination du représentant de la société américaine Exxon Mobil comme membre au conseil en raison de son non-respect des normes de l’ITIE.

 

Outre Mr. Coulibaly, La Mauritanie sera représentée, également, au sein du nouveau CA par le président du Comité national de l’Initiative pour la transparence des industries extractives, Mr. Mohamed Lemine Ould Ahmedou, qui a été élu en avril 2023 membre du conseil parmi les partis gouvernementaux.

 

Le comité international de l’ITIE a lancé, hier, sa 13e conférence mondiale dans la capitale sénégalaise, Dakar, en présence deux Premiers ministres de la Mauritanie et du Sénégal. La Mauritanie a reçu une distinction de la présidente du comité, Helen Clark, en reconnaissance de son engagement à mettre en œuvre les normes de l’ITIE.

 

La conférence se tient pour la première fois sur le sol africain et se distingue par le fait qu’elle a lieu 20 ans après la création de l’initiative. Elle devrait marquer par une nouvelle étape dans la vie de l’ITIE, qui a été fondée en 2003 avec une mission qui consiste à promouvoir la compréhension de la gestion des ressources naturelles, à renforcer la gouvernance et la redevabilité publiques et des entreprises, et à fournir les données nécessaires à l’élaboration des politiques et au dialogue multipartite dans le secteur extractif.