We Are Tech Africa – Face à la difficulté de la diaspora mauritanienne d’envoyer des fonds au pays, un tech entrepreneur a décidé de lancer une fintech pour résoudre ce problème.
Cadorim est une solution fintech développée par une jeune pousse mauritanienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux de la diaspora mauritanienne en Europe, de transférer des fonds vers la Mauritanie via sa plateforme web. La start-up, basée à Nouakchott et à Bruxelles, a été fondée en 2018 par Mohamed Elmoctar Neine.
Il est possible de surfer sur la plateforme de la solution sans disposer d’un compte mais pour effectuer un transfert de fonds, la création d’un compte s’avère indispensable. Après cette étape, il faudra ainsi se connecter avec ses identifiants puis fournir les informations nécessaires pour la réalisation de l’opération.
L’utilisateur aura à renseigner le montant en euro ou en livre sterling, le nom et le prénom du receveur, son numéro de téléphone, la ville de réception et si la personne recevra l’argent en espèces dans une des agences de la fintech ou dans son portefeuille électronique MauriPay.
« La technologie utilisée par Cadorim est basée sur la blockchain qui garantit une sécurité maximale. Elle protège votre argent aussi bien à l’envoi qu’au retrait », indique la plateforme.
Après la validation de la transaction, l’étape suivante est le téléchargement d’un document d’identité en cours de validité pour finaliser la procédure. Une carte d’identité, une carte de séjour ou un passeport est requis. Il faut souligner que ces documents doivent être d’un pays européen.
Par ailleurs, Cadorim permet également d’envoyer de l’argent au Sénégal et au Cameroun. C’est grâce à son partenaire MauriPay qu’elle effectue ces transactions. Les bénéficiaires reçoivent directement les fonds dans leur portefeuille électronique.
Contrairement à Cadorim, MauriPay dispose d’une application mobile. En 2019, la jeune pousse a remporté la première édition de la Fintech Challenge organisée par la Banque centrale de Mauritanie.
Adoni Conrad Quenum