En demandant à ses collègues de se lever pour la mémoire des 28 soldats négro-afriacins assassinés par l’armée à la base militaire d’Inal en 1991, le député Ibrahima Sarr relance le règlement du passif humanitaire soldé par l’ex-président Ould Aziz.
Cette prise de position du président de l’AJD-MR est considérée par les observateurs comme une confirmation de son attachement au règlement du passif humanitaire. Le rescapé du mouroir de Oualata ouvre surtout un débat à l’Assemblée nationale sur la question nationale qui divise la classe politique.
C’est surtout un message à ses collègues même si les députés de la majorité se sont abstenus de se lever qu’il est urgent de rouvrir ce dossier clos par l’ancien président Ould Aziz et passé sous silence par le président Oud Ghazouani.
Cette page sombre de l’histoire ne peut être fermée sans la justice et la réparation des veuves et orphelins.
A la veille de la fête de l’indépendance c’est un message au chef de l’exécutif qu’il existe l’autre 28 novembre, une journée de deuil pour une partie des Mauritaniens.
Cette remise à l’ordre du jour du passif humanitaire à l’Assemblée nationale ne surprend pas les observateurs qui pointent une fidélité de Ibrahima Sarr à ses principes et son combat pour l’unité nationale et la cohésion sociale.
Cherif Kane